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Who is Don Rimini?

Don Rimini : Castagneur élégant…

Don Rimini. Comme ça, rien qu’avec le nom, on pourrait penser à un type qui briserait des tibias à la batte de base-ball dans les caves de Brooklyn où quelque part en Sicile. On n’est pas loin du compte. Sauf que les tibias, Don Rimini alias Xavier Gassemann, 31 ans, les brise sur le dancefloor, à coup de platines, avec une énergie et une élégance que tout le monde lui envie, de Brooklyn à un peu partout en Sicile.

Il commence très jeune, en pleine période des raves, et trouve vite un pied-à-terre dans un bar ultra-ghetto du 18ème arrondissement. Ceux qui ont eu la chance d’y mettre le pied s’en souviennent encore. Don Rimini, résident du vendredi et du samedi, balance de la house, du hip-hop, réalisant d’improbables cross overs entre Jeff Mills et Mobb Deep, Dave Clarke et le Wu-Tang Clan de la grande époque.

L’ambiance est à la bloc party, on n’a rarement vu ça dans la capitale. Les filles secouent leurs seins, et les garçons, quand ils n’ont pas les mains occupées, lèvent les bras bien haut. Avec son argent du samedi, Don Rimini court les magasins de disques, collectionne les maxis. De techno surtout, mais aussi de rock, petit à petit. Les Strokes, les Hives et LCD Soundsystem lui mettent un coup sur la casquette, parce qu’il aime bien les trucs rapides. Il digère et il assume toutes les influences. De tous les DJ hexagonaux, Don Rimini est certainement aujourd’hui l’un des plus éclectiques, et c’est plus qu’un compliment dans un pays où les chapelles ont la peau dure.

On dit aussi de Don Rimini qu’il aime bien les titres un peu brutaux, qu’il ne supporte pas les morceaux qui pataugent dans la semoule : pas de chichi, pas de wah wah, t’as compris. Le type a surtout une science du morceau qui tue, du titre ultime. Ceux qui l’ont vu mixer savent qu’il ne laisse aucun répit aux jambes, que parfois deux suffisent à peine, et qu’il déchaîne les danseurs comme seuls savent les Anglais – avec le plaisir comme seul ligne de mire. Il commence la production au début des années 2000, bidouille à son rythme, mais c’est en 2004 qu’il se met vraiment aux machines, fasciné par une électro au format plus pop qui prend peu à peu le dessus sur les beats métalliques.

En 2006, on le retrouve sur la compilation CQFD, avec Let Me Back Up, un morceau d’électro castagneuse qui s’autonomise assez vite, se retrouve playlisté un peu partout se joue rapidement en soirée. Suit un premier maxi, Time to panic, avec quatre titre très dancefloor dont l’excellent Tutto Va Bene qui en a mis plus d’un sur les fesses, calzone style.

En 2007, alors que l’électro est au sommet, sort enfin le deuxième maxi de Don Rimini, sur l’incontournable label suisse Mental Groove. C’est Absolutely Rad, qui offre enfin son écrin à Let me back up. Le morceau n’a rien perdu de sa puissance, et trois remixes signés Crookers, Poney Poney et The Driver (le pseudo de Manu le Malin) viennent en rajouter une couche. Ceux qui parviendront à rester debout pourront aussi danser sur l’incroyable Sumo & geishas, à vous faire trembler le tatami. En 2007, aux Transmusicales, il joue aux côtés de la crème de l’électro du moment : Boys Noize, Yuksek et Simian Mobile Disco. Rien à dire, Don Rimini est à sa place. Quelque part entre Brooklyn et la Sicile.

Infos: www.myspace.com/donrimini

(Bio par Pierre Siankowski.)



Et voici une interview pour en savoir encore plus (dumoins si vous arrivez à faire abstraction de l'intervieweur ;)



Pour les autographes c'est le 22 mars au Club Nu-Rockers!

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